Il existe de nombreux plaisanciers qui, ayant une grande expérience du monde de la mer, sont capables de pratiquer des manœuvres parfaites même dans des ports particulièrement fréquentés. Mais pour beaucoup d’autres, qui ne naviguent pas fréquemment, un amarrage peut se transformer en un véritable cauchemar.
Il y a en effet de nombreux facteurs à prendre en compte lors d’un amarrage. La météo, la proximité avec les autres bateaux, l’équipage disponible, les accessoires à utiliser… Beaucoup de points sont à prendre en compte. Dans cet article, nous vous donnons quelques conseils essentiels afin de réussir votre amarrage à tous les coups !
Ce qu’il faut vérifier avant d’amarrer
De nombreuses variables entrent en jeu lorsqu’il s’agit de s’amarrer. C’est pourquoi, avant même de commencer la manœuvre, il est bon d’analyser la situation. Le premier facteur à prendre en considération est le vent. Dans quelle direction souffle-t-il ? Et quel type de vent allez-vous affronter ? Après avoir évalué le vent, il est bon de penser aux courants, et à leur direction.
Ensuite, il faut bien sûr penser au lieu d’amarrage proprement dit. S’agira-t-il d’un amarrage sur un quai fixe ou flottant, sur une darse ou sur une bouée d’amarrage ? Après cela, vous pouvez réfléchir aux manœuvres qui seront nécessaires pour se rendre à cet endroit précis et si un cordage pour bateau est nécessaire.
Vous devez donc réfléchir à la position finale dans laquelle vous devez vous trouver bien avant d’arriver. De même, vous devez savoir quel type d’amarrage vous devez faire. Devriez-vous faire un amarrage à l’anglaise (latéral, avec le bateau parallèle au quai), un amarrage à la française (arrière) ou un amarrage avant (avec l’arrière dehors, retenu par sa propre ancre ou par un corps mort) ? Évidemment, pour savoir cela, vous devez connaître à l’avance quelle sera la situation au quai, ce qui nous amène directement au deuxième point de cet article.
Rassembler toutes les informations nécessaires
Personne ne connaît tous les ports. Avant d’arriver, il vous faut donc chercher toutes les informations possibles pour faciliter l’approche et l’amarrage, en s’appuyant sur le plan du port. À noter qu’il est rare de rencontrer des ports qui laissent aux plaisanciers une totale liberté de choix. Il est d’usage de contacter le port afin de recevoir toutes les informations nécessaires pour arriver sans problème au poste d’amarrage.
Dans les rares cas où il appartient au plaisancier de choisir son emplacement, il est toujours conseillé de jeter un coup d’œil aux alentours. Il est recommandé d’amarrer son bateau quelques instants à une jetée ou à une bouée. Vous pourrez ainsi choisir sereinement votre lieu d’amarrage, en tenant compte des éventuelles places réservées ainsi que de vos propres besoins.
Préparer les lignes
Si possible, les cordages doivent être préparés bien avant l’amarrage. De cette façon, ils seront prêts à être lancées sur le quai. Concrètement, une corde devra avoir trois tours de ligne pour être jeté sur le quai et être attaché à un bollard. C’est, il faut le dire, la seule technique valable pour éviter qu’ils ne tombent à l’eau lors de l’amarrage. Préparez donc vos cordages au plus tôt en vérifiant qu’aucun d’entre eux n’est emmêlé.
Manœuvre d’amarrage : en avant ou en arrière ?
Comme nous l’avons mentionné plus haut, il existe différents types d’amarrage. Compte tenu de l’encombrement des ports, l’hypothèse anglaise est à écarter. Le choix doit donc se faire entre l’amarrage avant ou arrière. En fait, les deux options présentent des avantages indiscutables, de sorte que l’une ou l’autre est préférable dans différentes situations.
L’amarrage arrière est certainement le plus courant, notamment parce qu’il offre une certaine commodité pour les étapes à venir. La passerelle est souvent conçue pour être placée à l’arrière afin de rendre la vie de l’équipage plus confortable, et ce type d’amarrage permet à l’équipage de quitter le poste d’amarrage avec des manœuvres généralement plus faciles.